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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 08:55

Tu es l' Ah merde! de ma vie

Le trop plein qui daube

Que je sucre comme un ulcére

Cig à cig jusqu'à l'aube

 

Chacun se doit de posséder

Un obstacle hors sa portée

Qui s'avoue toujours vainqueur

Et nous laisse marre, en saignée

 

Je t'ai choisi toi

Mon échelle vermoulue

Il est si doux de s'y prendre les pieds

Et dévaler toute la hauteur

 

Un jour, je m'relèverais pas

Là, tout de suite je saigne du nez

Et dresse un doigt vengeur

A ton dernier croche pied

 

Echelle, mesure de ma capacité

D'amour éternel

Tu es mon Absolu

Poil au cul !

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 10:27

La petite fille en cage

Voulait qu’on la mette mais vite

Sans laisser de marque,

Sans qu’on lui d’mande son âge

Sans capotes et à vif

 

La petite fille en cage

Avait peur d’être pas libre

Qu’elle s’inventait des gages

Qui lui retournaient le bide

 

La petite fille en nage

Hurlait qu’on la lui rende

La clef de sa cage

Oubliant, la petite sotte

Qu’une serrure est une tête

Que la sienne était faite

De barbelés et de grillages

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 13:59

Un soir ordinaire de la fin du monde

Un rideau de pluie urinait sur ma tête

Au loin le fracas de sabots de vingt mètres

Provenant de quelque idole immonde

 

C’était un soir de la dernière heure

Les enfants criaient «je t’aime»

Leurs parents demandaient «pardon»

En échos lointains, de leurs longues clameurs

Aux tympans parvenus quelques vagissements cons

 

C’était l'dernier souffle d'la minute qui gronde

Happy ton âme sur les cendres dansait nue

Dessinant des aiguilles et un gros doigt tendu

Sur l’horloge rouillée de la fin du monde

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 08:48

Mais voilà sa guigne

L’âpre malédiction

A son contact prolongé

Même le prince prodige

Se change en bouffon

 

En déroute, d’amuseur publique

Elle changeait souvent

Un coup de gode, un coup de bite

Pourvu qu’ça ne dure qu’un temps

 

A l’automne de sa vie

Et trahie par le doute

D’aimer comme une souillon

Elle stoppa sa route

Mais trop tard, c’est ballot

Pour retrouver le bouffon

Devenu, de guerre lasse

Des contrées arriérées,

L’illustre roi des cons

 

Moralité : bravo connasse !

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 17:50

Une barquette de nems au poulet

Sa sauce en quantité insuffisante

Paternaliste rappel

A l’éreintante précarité

 

Un Big Mac, fils de pute

Non, c’est un Deluxe quand

Sauce moutarde et

Rondelles de tomate

D’abord s’enculent et puis se battent

Dans la graisse, la guerre

Et l’haleine de ton pull

Parfums d’ambiance de notre logement

 

Currywurst, terra iningurgita !

Comme d’amour une promesse

Lointaine et joyeuse, un jour de fête

D’octobre, en liesse et chancelant

Currywurst ! condimentaire et chaleureuse

Comment hélas pourrais-je te commander ?

Moi qui ne parle pas allemand

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 11:33

Je vends ma bite

A qui l’achète, à qui la brique

A des vieilles folles emperruquées

Enamourées d’hommes publiques

 

Le cours de la bourse décolle

Ce que dans des cheveux poudrés

Je répands comme de la colle

 

Je vends un rein

Au coup par coup

Qui pousse mémé dans les orties

Piquée au vif, elle rosit

Ô le mignon péché !

 

Les courbes de la bourse m’affolent

Ce que sur un visage ridé

Je me répands, pourtant mi-molle

 

Je vends du rêve

A la chatte qui a cramé 8 vies

Et qui se garde pour la dernière

D’artifesse, un incendie

 

Je vends ma langue

A la chatte qui sent trop fort

Le savon intime et le rat mort

Je vends à perte

Tant qu’elle est blanche

Comme dans les pubs

Pour perle de lait.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 21:17

Les écorchés vifs

Sont un peu dégueulasses

Ils mettent du sang partout

Qui se transforme en crasse

 

Les grands brûlés, plus classes

Portent en grandes tâches sombres

Un parchemin de peau

Qui raconte leur gloire

 

Les écorchés n’ont plus

Que leurs larmes suspendues

Pour cartouches d’imprimante

De leurs jérémiades

 

Les grands brûlés gardent aux tripes

Des centaines d’allumettes

Et se saoulent au goulot

Des bouteilles de gaz

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